Angoisses, dépression, addictions, tocs…les plantes psychédéliques sont-elles les remèdes de demain ?
Angoisses, dépression, addictions, tocs…les plantes psychédéliques sont-elles les remèdes de demain ?

Angoisses, dépression, addictions, tocs…les plantes psychédéliques sont-elles les remèdes de demain ?

Au sommaire

  • 1. Drogues, plantes sacrées et amalgames abusifs
  • 2. Hallucinogènes, vraiment ?
  • 3. Antidépresseurs / plantes psychédéliques
  • 4. L’importance cruciale du cadre et de l’accompagnement
  • 5. Une aide inestimable pour la peur de la mort
  • 6. Les neurosciences face aux psychotropes
  • 7. Légalisation, résistances et intérêts financiers
  • 8. Nouveaux remèdes pour un Nouveau Paradigme
  • 9. L’ouverture de conscience, l’ultime voie thérapeutique

Aujourd’hui, pour John, c’est le vingt-troisième rendez-vous avec son psychanalyste. Encore une heure à passer devant un homme mutique, imperturbable, froid. Fines lunettes cerclées de métal, barbe de trois jours impeccablement taillée. Un parfait descendant de la lignée freudienne.

De quoi vont-ils bien pouvoir parler aujourd’hui ? Après avoir exploré en long et en large la toxicité de son père, il serait peut-être temps d’ouvrir le dossier « maman » 🙄? Non…?

Pourtant, cette fois, il y a quelque chose de différent. John n’a pas envie d’y aller. Mais genre, pas du tout. Il entend déjà son psy lui parler de résistance, de sabotage de la thérapie. Alors, il décide de faire un rapide bilan.

Est-ce qu’il comprend mieux les racines de son anxiété ? Oui – du moins, il en a l’impression. Mais il garde tout de même, au fond de lui, le sentiment que quelque chose de crucial lui échappe.

Est-ce qu’il se sent mieux ? Non, pas vraiment, en fait.

Est-ce que sa vie se transforme positivement ? Non… il a plutôt l’impression de s’enliser dans les marécages de son inconscient.

La vérité, c’est que John et son psy sont prisonniers de la conscience ordinaire. Ils tournent en rond dans la cage du mental, de l’analyse, et se cognent contre ses murs froids, encore et encore.

Et si la solution se trouvait au-delà, dans un espace de conscience différent ?

Un espace de connexion plus élevé, où chaque problème trouverait sa solution, sans détours, illusions ou perte de temps…

Cet espace de conscience, d’une étendue infinie, a été exploré par de nombreux sages, chamanes, éveillés ou chercheurs. Ils ont proposé différentes voies d’accès, plus ou moins rapides, plus ou moins faciles.

Dans cette optique, les plantes psychotropes se démarquent comme une voie d’accès rapide, une sorte de raccourci vers notre véritable nature. Et cette connexion est d’une puissance de guérison colossale et illimitée.

Les études scientifiques ont en effet montré qu’elles sont une aide remarquable face à un diagnostic de maladie grave, en cas de dépression, de troubles anxieux, de tocs, d’addictions…Le Dr Olivier Chambon, psychiatre passionné par cette thématique prometteuse, considère que ces remèdes pourraient changer la vie de millions de gens. Aux Etats-Unis, ces substances sont en train d’être réhabilitées comme ayant une efficacité thérapeutique incroyable sur un grand nombre de pathologies et de difficultés.

Ainsi, dans cet article, vous allez découvrir l’essentiel de ce qu’il faut savoir à propos de cette médecine à la fois ancestrale et avant-gardiste. Vous dépasserez les a priori dont elles font encore l’objet, vous découvrirez leurs merveilleuses capacités, et vous comprendrez les raisons profondes de leur efficacité. Et au passage, vous connaîtrez encore un peu plus l’étendue de votre potentiel 😉

1. Drogue, plantes sacrées et amalgames abusifs

Les plantes psychotropes sont assez mal connues, et traînent encore avec elles une odeur de soufre. Souvent assimilées dans l’opinion publique à des drogues comme la cocaïne ou l’héroïne, elles souffrent d’une désinformation qui favorise le fait de tout mettre dans le même sac.

Pourtant, dans les cultures traditionnelles, l’ayahuasca, le peyotl, les champignons ou l’iboga sont considérées comme des plantes sacrées et initiatrices. Aujourd’hui, après des années de diabolisation, la science redécouvre enfin ces molécules puissantes et dissipe les dernières croyances qui y sont associées. Elle met en lumière leur potentiel thérapeutique et leur capacité à éveiller notre conscience.

Ainsi, nous pouvons être clairs d’emblée : elles n’ont strictement rien à voir avec les drogues.

Voici pourquoi, en 3 raisons fondamentales issues des études scientifiques :

✦Elles n’entraînent aucune dépendance. (Au contraire, elles sont utilisées pour soigner les addictions.)

✦Les drogues n’apportent pas d’informations pertinentes sur soi, et obscurcissent le champ de conscience. Aucun trip lié à une drogue n’a jamais apporté de guérison, de révélation ou d’amélioration pour celui qui en consomme, bien au contraire. Or, ces plantes et molécules-là ont bel et bien cette capacité.

✦Contrairement aux drogues, elles ont des vertus positives pour notre santé. Les études leur ont reconnu des bénéfices anti-inflammatoires et anti-cancéreux. Elles stimulent l’immunité et s’opposent à la dégénérescence neuronale de type Alzheimer ou Parkinson…entre autres bénéfices.

On est donc bien loin de l’image du hippie qui prend du LSD pour se faire un trip …

L’usage de ces plantes est d’ailleurs connu depuis la nuit des temps, et était largement répandu chez les initiés de toutes époques et de toutes traditions spirituelles. Platon, Cicéron, Diogène, Marc Aurèle, pour ne citer qu’eux, ont tous vécu cette initiation d’une semaine où l’on ingérait ces breuvages, portes sacrées vers d’autres univers de conscience.

2. Hallucinogènes, vraiment ?

Notre culture a longtemps considéré ces substances comme hallucinogènes, comme génératrices d’illusions. On pensait qu’elles induisaient en erreur, vers « quelque chose de pas réel ».

Les recherches les plus récentes indiquent pourtant qu’en réalité, elles ouvrent sur d’autres plans de conscience. Elles nous permettent de découvrir des réalités auxquelles notre conscience ordinaire n’a pas accès. Comme l’explique le Dr Olivier Chambon, elles lèvent le voile entre la petite conscience – notre conscience de tous les jours – et la Grande Conscience -la conscience qui se situe au-delà de l’ego.

L’étymologie du mot psychédélique veut d’ailleurs dire littéralement : qui révèle l’esprit. Ce sont en réalité des plantes visionnaires, et non pas hallucinogènes. Selon la vision chamanique, chaque plante a une conscience, un esprit qui lui est propre, lui permettant de conduire avec intelligence la personne qui en prend hors de ses limitations et blocages personnels.

Ainsi, selon les chercheurs, le terme de « paradis artificiel » n’est pas du tout approprié. En effet, il arrive fréquemment que la personne qui fait l’expérience de ces substances initiatrices doive traverser ses propres ombres et ses enfers intérieurs, avant de remonter vers la lumière et de vivre une expérience extatique. Elles offrent ainsi l’occasion de revisiter nos traumatismes et nos terreurs pour les dépasser. Elles nous font vivre en accéléré ce que l’on appelle le Voyage du Héros : la remontée depuis ses enfers intérieurs jusqu’à la lumière de la guérison.

3. Antidépresseurs / plantes psychédéliques

Selon les études les plus favorables, les antidépresseurs ne fonctionnent que pour une personne sur deux. Les statistiques sont sans appel : les milliards investis dans la recherche n’ont pas infléchi la courbe des suicides, et la première cause mondiale d’incapacité au travail reste la dépression.

De plus, à l’heure actuelle, la science stagne dans le traitement médicamenteux des maladies psy, et ne trouve plus de nouvelles molécules. La recherche est au point mort, tandis que la santé mentale des habitants de la planète se dégrade.

Ainsi, les chercheurs se penchent maintenant sérieusement sur l’étude des psychédéliques et des plantes sacrées en remplacement des antidépresseurs, avec des résultats extrêmement positifs.

Les études effectuées font ressortir 3 points majeurs :

✦Les antidépresseurs doivent être pris pendant plusieurs mois, voire années. Pour ce qui est des plantes psychoactives, une seule prise (parfois deux ou trois grand maximum) change la vie. Il est à noter que l’effet thérapeutique persiste sur le long terme contrairement aux antidépresseurs.

✦A l’inverse des médicaments, la personne est active dans le processus. Les antidépresseurs gomment les émotions, alors que les psychédéliques les intensifient pour mieux les transformer. On est dans un processus totalement différent. Il y a une plongée dans l’enfer et les ombres pour mieux remonter, et ce passage est une étape cruciale et souvent incontournable de la guérison.

✦Les antidépresseurs présentent de nombreux effets secondaires, et nuisent à la santé de celui qui en prend sur le long terme, tandis que les substances psychédéliques n’ont pas ces inconvénients.

La Food and Drug Administration (FDA)aux Etats-Unis accorde maintenant à certaines de ces molécules le statut de thérapie innovante, au vu de leur efficacité remarquable.

Disclaimer : cet article ne vise pas à encourager la consommation de produits encore illicites à l’heure actuelle, mais à ouvrir des portes en informant sur leur potentiel thérapeutique lors d’un usage légal et encadré, aujourd’hui avéré scientifiquement.

4. L’importance cruciale du cadre

Si ces plantes et substances sont si efficaces, c’est justement parce qu’elles sont très puissantes ! Ce sont des plantes initiatrices qui peuvent devenir dangereuses dans un cadre inadapté. Olivier Chambon les compare à une Ferrari, à ne pas mettre entre les mains d’un conducteur inexpérimenté, au risque de se retrouver dans le décor.

On comprend donc pourquoi un usage récréatif est dangereux. Mal dosées, mal utilisées, elles peuvent faire vivre un enfer psychique et causer de graves dégâts, voire la mort.

Leur usage doit donc être très bien encadré. Ceci est déterminant pour la réussite et la sécurité du processus.

Ainsi, les professionnels qui facilitent l’expérience doivent être formés à l’approche transpersonnelle ou chamanique. Comme l’explique le Dr Olivier Chambon, un thérapeute classique serait démuni face à ce qui se présente lors de la session. Ces substances font en effet remonter des éléments inaccessibles dans un état de conscience ordinaire. Le patient peut alors être en présence d’entités, d’animaux effrayants, de défunts, d’escaliers sans fin, de lumière emplie d’amour, qui sortent totalement du cadre de référence de la psychologie de l’ancien monde. Le thérapeute classique croirait à un énorme délire ou un accès de psychose, alors qu’il s’agit en réalité d’un voyage thérapeutique dans différentes strates de conscience.

A ce titre, j’attire votre attention sur les dérives existant dans ce domaine, notamment le tourisme psychédélique qui attire des opportunistes, de faux chamanes de pacotille qui surfent sur le mal-être des gens pour s’enrichir. Avant tout voyage de ce type, je vous encourage donc vivement à très bien vous renseigner, car il y a des dangers réels hors des sentiers balisés.

5. Une aide inestimable pour la peur de la mort

Ces plantes ont aussi le pouvoir de nous ôter toute peur de la mort. N’est-ce pas extraordinaire ?

Il arrive même parfois qu’elles fassent vivre un voyage similaire aux expériences proches de la mort (E.M.I.). Le psychiatre Raymond Moody appelait d’ailleurs les expériences proches de la mort des psychothérapies de 5 minutes, tellement leur impact positif sur tous types de problèmes est remarquable.

Ainsi, dans le cas de détresse psychologique liée à un diagnostic de cancer, si la personne ressent une peur de la mort ou une peur de la rechute qui lui gâche la vie, ces substances vont l’aider de manière remarquable, avec un effet positif dans 80% des cas. Ces bénéfices sont totalement inédits, aucun médicament ne permettant d’avoir de tels résultats.

La journaliste Stéphanie Chayet, auteure du livre « Ce substances interdites qui guérissent », a fait l’expérience d’un cancer, et d’une peur intense de la rechute. Elle témoigne dans cette vidéo du fait que la prise de ces plantes l’a complètement libérée de cette peur, tout en entraînant d’autres bénéfices, notamment la reconnexion avec la nature. Cette reconnexion à la nature, ce sentiment de faire partie d’un Tout a été fréquemment observé, et est maintenant validée par les études comme étant commune à la quasi-totalité des personnes ayant expérimenté ces substances.

Des études ont également été effectuées sur des patients en phase terminale de cancer, en proie à une intense peur de la mort. En une seule prise de psilocybine, ils sont devenus sereins et apaisés, pouvant partir dans la paix et en confiance. D’autres malades, condamnés à brève échéance mais encore valides, ont vu naître le désir de profiter de chaque instant qu’il leur restait à vivre sur cette terre, ainsi qu’un sentiment de proximité plus grand avec leur entourage.

6. Les neurosciences face aux plantes psychotropes

Les écoles de médecine les plus prestigieuses (Yale, John Hopkins et son centre d’études sur les psychédéliques, New York University…) se penchent maintenant avec attention sur les expériences psychédéliques. Ils tentent de comprendre pourquoi elles sont si efficaces, et pourquoi elles ont cette capacité de surpasser tous les médicaments psy existant sur le marché.

Pour mieux comprendre, il faut tout d’abord savoir qu’un traumatisme laisse des traces physiques dans le cerveau et le modifie. Etonnamment, les neurosciences ont indiqué qu’il en est de même pour les psychédéliques, mais à l’inverse. En effet, l’expérience laisse elle aussi des traces physiques et modifie le cerveau, mais dans le sens de la guérison et du bien-être. Et cerise sur le gâteau, cette reconfiguration est durable dans le temps.

Autre information importante : lorsque nous ne sommes pas concentrés sur une tâche spécifique, notre cerveau se met automatiquement en mode « par défaut ». Cela entraîne l’activation d’un certain réseau de neurones. Ce réseau est le siège de l’ego, de la rumination mentale et de l’absence au moment présent. Or, les études indiquent que ces substances désactivent ce réseau, comme chez les méditants de longue date. On a alors l’impression de se réveiller d’un long sommeil, et de porter un regard neuf sur le monde. Et là encore, l’effet est durable.

Certaines recherches prétendent que ce sont uniquement les molécules de ces substances qui vont activer certains circuits neuronaux et augmenter ce que l’on appelle la plasticité cérébrale – c’est-à-dire la capacité de notre cerveau à se reconfigurer. D’autres recherches, plus nombreuses, vont dans le sens de dire qu’au-delà de l’effet de la molécule, c’est l’expérience elle-même qui est thérapeutique.

Un nombre impressionnant de pathologies ou désordres répondent très favorablement à cette thérapie : Tocs, anorexie mentale, stress post-traumatique, dépressions, anxiété, addictions en tous genres avec d’excellents résultats (des milliers d’alcooliques ont d’ailleurs été soignés avec le LSD dans les années 50-60 avant son interdiction). Elles ont même fait leurs preuves dans le cadre des thérapies de couple, grâce à leur capacité à stimuler l’empathie et la compréhension profonde des états émotionnels de l’autre.

7. Légalisation, résistances et intérêts financiers

A l’heure actuelle, ces substances sont encore classées sur la liste des stupéfiants en France et dans une majorité d’états Outre-Atlantique. Toutes les études favorables sont pourtant là, mais on continue à faire comme si elles n’existaient pas. Ceci s’explique par le fait que cette thérapeutique rencontre de fortes résistances, notamment culturelles et financières.

Ainsi, dans les années 60, ces molécules ont été associées à la contre-culture, au mouvement hippie et non violent. Cette tendance dérangeait le courant matérialiste et consumériste, et favorisait les déserteurs alors même que le gouvernement américain recrutait pour la guerre du Vietnam…les psychédéliques ont ainsi fait l’objet d’une campagne massive de diabolisation, qui s’est employée à nier leur capacités d’ouverture de conscience, tout en appuyant sur leurs dangers sans les lier à leur mauvais usage.

En outre, le problème majeur de ces produits est qu’ils sont non brevetables, ces molécules étant dans le domaine public. L’industrie pharmaceutique sait donc pertinemment qu’elle ne va pas dégager de bénéfices importants avec cette approche. Le marché des antidépresseurs et anxiolytiques est beaucoup plus lucratif, puisqu’il demande des prises répétées et quotidiennes. Or, dans les cas des psychédéliques, il suffit souvent d’une seule prise pour que les gens aillent mieux…Malheureusement, l’industrie préfère un malade chronique qu’une personne guérie.

Cette approche avant-gardiste peut renverser le marché juteux des psychotropes classiques, et ça, l’industrie l’a bien compris.

Devant l’ampleur des résultats positifs et des études scientifiques à disposition, les gouvernements vont pourtant être obligés de céder. D’ci 2 ou 3 ans selon les chercheurs, certains psychédéliques seront disponibles sur ordonnance aux Etats-Unis. La course à qui prendra le marché est d’ailleurs déjà lancée. Des sociétés privées sont sur le coup, et certaines espèrent breveter une méthode complète avec accompagnement, qui serait facturée très cher. Il est donc souhaitable que l’accès à ces thérapies soit possible pour tous dans un avenir proche, sans que de nouveaux intérêts financiers ne viennent interférer avec cette avancée majeure pour la santé mentale.

8. Nouveau paradigme, nouveaux remèdes

L’ancien modèle de réalité était basé sur le modèle matérialiste. Pour en faire un bref résumé : seule la matière est réelle, le cerveau produit la conscience, la vie n’a aucun sens, et il n’y a rien après la mort. (Ça donne envie, non ? 😅)

La physique quantique a ouvert une brèche dans ces croyances, en montrant un nouveau modèle beaucoup plus vaste et riche de possibilités. Dans ce modèle, tout est relié, l’énergie et l’information sont à la source de toutes les manifestations, et la conscience prédomine.

Nous comprenons ainsi que nous ne sommes pas des êtres de matière faisant une expérience spirituelle, mais des êtres spirituels faisant une expérience humaine, selon la belle formule de Teilhard de Chardin.

Dans cette optique, les plantes psychédéliques sont un moyen rapide et efficace d’explorer l’étendue de notre conscience, de connecter avec notre source et avec notre véritable nature. Elles permettent chez la majorité des personnes, même totalement athées, d’avoir des expériences spirituelles majeures, qu’elles considèrent comme l’expérience la plus importante de leur vie. Elles permettent de sortir de l’illusion de la séparation en déchirant le voile de notre conscience ordinaire.

En ce sens, elles sont une aide de choix pour l’entrée dans le Nouveau Monde, car elles nous ouvrent à la conscience de l’invisible et de l’unité.

9. L’ouverture de conscience, l’ultime voie thérapeutique

L’état de conscience ordinaire, dans lequel nous baignons quotidiennement pour la plupart, agit comme un filtre. Nous sommes en quelque sorte hypnotisés par l’ego qui se sent séparé, isolé, coupé des autres et du monde, ce qui génère beaucoup de peurs. On peut même dire que c’est LA source de toutes nos insécurités et de nos difficultés. Dans cet état de conscience rétréci, une grande part de la réalité nous échappe.

Les plantes et substances psychotropes ont la capacité de lever ces filtres, pour nous ouvrir à quelque chose de beaucoup plus vaste. Nous sommes ainsi connectés à une conscience élargie, qui a la capacité de transcender les névroses et les difficultés du petit moi.

On se détache alors de nos croyances rigides, et on prend conscience de notre prison mentale. On développe des capacités de pleine conscience, de mindfullness. Cela signifie que l’on acquiert la capacité d’observer nos propres processus psychiques et de nous en distancier. Ainsi, on laisse les émotions nous traverser de manière beaucoup plus fluide, sans nous y identifier ni nous y accrocher.

Notre plasticité cérébrale augmente, nous sommes plus conscients, plus présents, connectés à un niveau beaucoup plus élevé que celui où se situent tous nos troubles, anxiétés et insécurités. Les personnes témoignent ainsi d’un sentiment d’unité, de sens, de confiance et de renaissance.

Pour conclure

Les psychédéliques permettent de toucher l’essence de notre conscience, et de voir que cette essence est la même pour tout le monde.

Comme toute expérience spirituelle, ils nous reconnectent, nous réunifient, et nous ouvrent à notre véritable nature. N’est-ce pas là la source de guérison la plus puissante que nous puissions imaginer ?

En réalité, rien ne résiste à la lumière de la Conscience, quel que soit le chemin qui nous y conduit.

Pour y parvenir, il existe bien-sûr d’autres voies, comme la méditation, l’hypnose spirituelle, le yoga, le chamanisme, le breathwork …Cependant, les plantes psychédéliques sont de puissants boosters de la connexion spirituelle, des raccourcis vers notre véritable nature. Ils sont adaptables aux différentes difficultés psychiques que nous pouvons rencontrer. Ces substances se présentent comme une porte de sortie rapide pour les personnes enfermées dans l’enfer des angoisses, de la dépression -y compris pour les dépressions rebelles à tout traitement- et d’une multitude de difficultés.

Elles feront donc partie des outils et des thérapies du Nouveau Monde, et seront alors utilisées de manière cadrée, sécurisée, respectueuse et consciente de leur puissance sacrée.

Ces informations ne doivent pas rester enfermées dans le cadre confidentiel des facultés et des bureaux des spécialistes. Elles doivent circuler, ouvrir les consciences, apporter de l’espoir et une meilleure compréhension et approche des dépressions, angoisses et autres difficultés. Ce mouvement est en marche grâce aux auteurs dont vous trouverez les ouvrages plus bas. Maintenant, vous aussi, vous faites partie de ceux qui comprennent et connaissent tout le potentiel de cette nouvelle approche.

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8 commentaires

  1. ayala

    merci de votre mail tres enrichissant
    que grand nombre puisse prendre connaissance surtout les spychiatres etc ils sont nombreux a nous donner des  » lecons » et leurs medocs qui nous bloquent pour nous decouvrir
    coeurdialement

  2. veronique

    Bonjour Anne
    Je suis psychiatre et homéopathe, et j’ai bien apprécié votre article, convaincue moi même que les médicaments allopathiques sont un recours légal malheureusement limité dans son action et non dénué d’ inconvénients, et qu ‘il existe d’autres solutions dont les meilleures sont malheureusement illégales, et je vous rejoins tout à fait . Mais l’industrie pharmaceutique a des appuis puissants actionnaires …. La légalisation n’est malheureusement pas pour demain et voyager pour accéder à ces soins inégalables nécessite des moyens et des références pour ne pas tomber sur n’importe qui; c’est donc compliqué….Dommage

    1. Bonjour Véronique, merci pour votre témoignage. C’est toujours un plaisir pour moi de voir des médecins ouverts à ce type d’approche ! C’est sûr que nous ne sommes pas encore rendus à la légalisation, surtout en France 😉 Espérons que le fait de diffuser l’info le favorisera…Bien à vous 🙂

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