Une autre vision des microbes et des virus
Une autre vision des microbes et des virus

Une autre vision des microbes et des virus

Au sommaire

  • 1. De dangereux ennemis, vraiment ?
  • 2. Pasteur et la médecine de guerre
  • 3. Le terrain, le grand oublié de la médecine
  • 4. Les 3 phases du système nerveux
  • 5. Être en santé, c’est quoi au juste ?
  • 6. Virus, vibration et information

L’intégration du nouveau paradigme de santé passe par différentes compréhensions, et différentes déconstructions de croyances parfois bien ancrées. C’est une démarche qui demande courage et ouverture d’esprit, puisque notre mental est conditionné autrement et n’aime pas le changement !

Elle est pourtant nécessaire et libératrice, car les conséquences des croyances erronées peuvent parfois être dramatiques. En effet, de nos connaissances découlent nos croyances. De nos croyances découlent nos actions. Et de nos actions, découlent nos résultats en terme de santé.

L’un des « gros dossiers » de ce changement est notre conception du monde des microbes et des virus. Le nouveau modèle de réalité nous invite à adopter une vision plus subtile et harmonieuse de la relation entre l’homme et le monde microbien, à changer notre regard et notre compréhension.

Comme nous allons le voir, eux aussi font partie du grand Tout et ont leur place dans la symphonie du vivant. Ainsi dans cet article, vous trouverez les éléments essentiels pour une nouvelle conception des microbes et des virus, en accord avec le nouveau paradigme de santé et de réalité.

1. De dangereux ennemis, vraiment ?

Les bactéries, microbes et virus sont encore souvent perçus comme l’incarnation du Mal, des ennemis à abattre qui menacent notre survie. Pourtant, cette vision un peu caricaturale n’est pas en accord avec notre véritable relation avec ce monde microbien. La réalité, comme souvent, est plus subtile et harmonieuse qu’il n’y paraît à première vue…

Ces « méchants » microbes et bactéries remplissent en effet de nombreux rôles indispensables. Ils maintiennent par exemple la composition de l’air que nous respirons, assurent la fertilité des sols, entretiennent notre protection intestinale…entre autres fonctions positives. En réalité, sans les microbes, nous ne pourrions pas vivre !

D’autre part, nous baignons littéralement dans un environnement saturé de microbes, virus, germes et bactéries en tout genre. Sur votre écran de téléphone, dans l’air que vous respirez, sur la joue de votre chéri-e ou de votre enfant, sur la carte de votre restaurant préféré…ils sont omniprésents. Le Dr Pierre Oudinot l’explique : « Nous vivons normalement au milieu d’innombrables microbes réputés plus ou moins pathogènes, plus ou moins virulents. En bonne santé, nous hébergeons des millions de staphylocoques, de colibacilles et très souvent des bacilles de diphtérie, de pneumonie, voire de la tuberculose, tous parfaitement inoffensifs. On ne devient donc pas malade du seul fait d’être en contact avec des microbes. S’ils devaient tout à coup entraîner une maladie, nous serions tous morts depuis longtemps. « 

Ainsi, les virus, microbes et bactéries ne deviennent des menaces pour notre survie que lorsque notre terrain est affaibli. Le Dr Mendelssohn, célèbre pédiatre américain, écrit : » Il est donc essentiel de comprendre que les microbes et virus ne sont pas des ennemis qu’il faut éradiquer à tout prix, et que seul importe le terrain que nous devons préserver de ses véritables agresseurs. »

Ainsi, même s’il continue de persister dans l’esprit de nombreuses personnes, la croyance microbe = ennemi est une illusion.

Une fois cela compris, notre chemin comporte encore une dernière étape : la compréhension du véritable rôle des microbes et virus lorsqu’ils se manifestent dans notre corps. C’est ce que nous allons voir dans la suite de cet article.

2. Pasteur et la médecine de guerre

Nos croyances collectives et notre médecine sont encore sous l’emprise de la vision pasteurienne. Pourtant, à l’heure actuelle, un nombre croissant de médecins remettent en question les théories de Pasteur, ainsi que son intégrité en tant que scientifique.

Lorsque l’on creuse un peu l’histoire, on s’aperçoit en effet que la réalité de l’homme est bien éloignée de l’image d’un sauveur bienfaiteur. En 1938, son neveu commença à mettre au jour les falsifications de Pasteur, qui n’hésitait pas à manipuler les résultats de ses recherches et à voler les découvertes d’autres scientifiques. Dans son livre très documenté « Pour en finir avec Pasteur, un siècle de mystification scientifique », le Dr Eric Ancelet confirme que Pasteur, en génie de l’autopromotion, n’hésitait pas à falsifier ses résultats, à piller le travail d’autres chercheurs plus discrets et à s’attribuer les découvertes de ses confrères.

Il est souvent inconfortable d’écorner les mythes qui nous rassurent et de déconstruire nos croyances bien installées. Pourtant, cette démarche de dépouillement est nécessaire si nous voulons dépasser certaines hypothèses ancrées comme des vérités, et avancer vers une approche de la santé plus juste et plus puissante.

A l’heure actuelle, la vision de Pasteur, bien qu’entachée par ses révélations, a toujours le vent en poupe. Elle conditionne encore profondément la médecine allopathique. Il est d’ailleurs révélateur que la quasi totalité des médicaments soit précédée du préfixe anti.

C’est une approche guerrière, qui considère que les microbes et les virus sont à l’origine des maladies infectieuses, et qu’ils doivent être éradiqués. Elle est appelée germ theory. Cette optique valorise exclusivement la lutte contre la maladie et contre les symptômes. La notion de terrain est ignorée, tout comme la prodigieuse intelligence de notre corps et ses capacités de régénération et d’autoguérison.

Combattre la maladie équivaut à se combattre soi-même. En effet, plutôt que de mettre les symptômes sous le tapis comme le fait la médecine, il est plus sensé de comprendre pourquoi ils sont là et ainsi permettre de retrouver véritablement le chemin de la santé. Cela n’exclut pas du tout le recours à la chimie, mais de manière plus exceptionnelle, raisonnée et non systématique.

La petite histoire raconte que Pasteur, sur son lit de mort, après avoir demandé à son épouse d’être enterré avec sa fortune 💰, aurait déclaré : « Claude Bernard avait raison, le microbe n’est rien, le terrain est tout. »

Alors, allons voir d’un peu plus près le rôle de ce fameux terrain…

3. Le terrain, le grand oublié de la médecine

A l’inverse de la médecine pasteurienne, il existe une autre approche, qui est celle des homéopathes, des naturopathes et des médecins holistiques. Elle considère que l’origine des problèmes se situe plutôt à l’intérieur, notamment dans le terrain. Cette vision est basée sur les travaux de chercheurs comme Béchamp ou Claude Bernard, et est appelée cellular theory.

Elle explique que les microbes, virus et bactéries vivent sans créer de problèmes dans un corps en parfaite santé. Ils ne deviennent agressifs ou pathogènes que dans certaines conditions du terrain. On ne va donc pas chercher à combattre l’extérieur, mais plutôt avant tout à normaliser l’intérieur, à assainir le terrain. On considère aussi que le corps est intelligent, qu’il cherche toujours à nous ramener à la santé, et que notre organisme est autoréparateur.

Dans cette vision, les microbes et virus ne sont plus considérés comme des ennemis à abattre. Leur présence est associée à la maladie, mais cela ne veut pas dire qu’elle en soit la cause. C’est là l’un des points de rupture entre l’ancien paradigme et le nouveau modèle de santé. En effet, de nombreux médecins ont changé de grille de lecture, et considèrent que les bactéries recherchent bien le tissu malade, mais ne sont pas la cause de la maladie, pas plus que les mouches sur un cadavre ne sont la cause du cadavre. Corrélation, c’est-à-dire survenue en même temps, ne veut pas dire causalité!

Ces médecins expliquent qu’en réalité, les microbes, virus et bactéries sont des agents nettoyeurs et réparateurs du corps, qui interviennent pour rétablir la santé en créant une maladie d’évacuation. Ainsi, la fièvre, les vomissements, les diarrhées, les boutons, la sudation et l’inflammation sont autant de symptômes dérangeants, mais finalement salutaires pour le corps, qui a ainsi l’occasion d’évacuer ses toxines et de se réparer grâce à cette maladie. C’est ce que la médecine chinoise appelle des « maladies chaudes ». Laisser cette maladie faire son travail en l’accompagnant intelligemment permet au corps de ne pas entrer dans les pathologies chroniques. Toutefois, il est important de préciser que le fait de comprendre ce mécanisme ne veut pas dire qu’il ne faut jamais intervenir, car lorsque les déchets sont trop lourds et le terrain trop affaibli, ce processus peut potentiellement mettre en péril la vie de l’individu.

Ainsi, les microbes et virus effectueraient un reset de notre système, en nous libérant de ce qui n’a plus lieu d’être. Lors des maladies infantiles, il a d’ailleurs été observé que l’enfant se libère de certaines programmations familiales et passe à un stade supérieur de sa croissance. Il en va de même pour nous adultes, où ces maladies nous libéreraient de ce qui n’a plus lieu d’être pour notre prochain stade de croissance, même si nous ne le conscientisons pas forcément. Et enfin, le macrocosme se retrouvant dans le microcosme, il en va également de même sur le plan collectif, où chaque grande vague épidémique correspond à une période de transformation et à des changements importants dans la conscience collective.

Pour bien comprendre ces mécanismes, voyons maintenant comment ils s’organisent avec les différentes phases de notre système nerveux.

4. Les 3 phases du système nerveux

La sympathicotonie, ou la phase de stress

La vagotonie, ou le repos du guerrier

La normotonie, en mode zen

  • La sympathicotonie : lorsque vous vivez un choc émotionnel, ou que vous êtes stressé par une situation, votre système nerveux se met en mode « alarme »😡.Vous avez les mains et pieds froids, des difficultés à dormir, vos surrénales s’activent et des hormones de stress sont libérées. Votre corps met alors de côté ses fonctions de réparation pour se préparer à la fuite ou au combat. C’est la phase dite de conflit. Vous passez en mode survie. Vous vous croyez en bonne santé, car vous ne présentez pas de symptômes de maladie, alors que vous êtes en déséquilibre. Dans cette phase, il a été observé que les microbes se multiplient, mais ne déclenchent aucune maladie.
  • La vagotonie : lorsque vous vous détendez après une phase de stress. Votre corps passe en mode récupération, dépression après la pression. Vos mains se réchauffent, vous baillez. C’est la phase dite de résolution de conflit. Par exemple, vous pouvez vous sentir épuisé après un massage ou au début des vacances, car votre corps lâche la pression accumulée auparavant. Les fonctions de détox et de réparation reprennent; le corps cherche à retrouver son équilibre. Pour cela, il peut devoir effectuer certains processus qui vont nous faire dire « je suis malade », car des symptômes d’évacuation vont nous déranger. Le corps sort ses poubelles, et ce n’est pas forcément agréable🤮. Si vous consultez un médecin classique à ce stade, il va vous donner ce qu’il faut pour faire taire ces symptômes. Si vous n’êtes pas conscient de ce mécanisme, vous serez content, mais vous aurez rentré de force vos poubelles à l’intérieur, faisant ainsi le lit de futures maladies chroniques plus graves. Le mieux à ce stade est de se reposer, de jeûner, et de boire une eau pure et faiblement minéralisée pour favoriser l’évacuation des déchets.
  • La normotonie : lorsque tout va bien, que vous êtes en train de boire un mojito sur la plage, parfaitement détendu🍹. Votre corps est en équilibre, dans le juste milieu. Vos processus internes sont au top. La mauvaise nouvelle, c’est que ça ne va pas durer. Pourquoi ? Parce que la vie est mouvement. C’est une expérience transformationnelle, challengeante, impermanente et imprévisible. C’est grâce à cela que nous évoluons. Mais il y a aussi une bonne nouvelle : vous pouvez générer volontairement cet état, sans la plage et sans le cocktail. La méditation, la relaxation, la stimulation du nerf vague, la pratique de la gratitude vous offrent cette possibilité au quotidien.

Le professeur Henri Laborit, chercheur spécialisé dans les effets du stress, a beaucoup étudié ces différentes phases. Il en a conclu qu’un stress ponctuel, même intense, n’est pas dangereux. Le problème survient lorsque le stress perdure sur une période prolongée, sans que nous ne parvenions à trouver une porte de sortie. Ses recherches ont montré que les rats exposés à un stress sur lequel ils ne pouvaient pas agir développaient des cancers, tandis que les rats exposés au même stress, mais en pouvant agir, ne développaient aucune maladie. Ainsi, ce sont les stress vécus dans l’impuissance qui sont les plus toxiques pour notre santé, lorsque nous croyons ne rien pouvoir faire pour remédier à la situation -ce qui, soit dit en passant, est toujours une illusion 😉

5. Être en santé, c’est quoi au juste ?

Nous avons associé l’absence de symptômes à la bonne santé, et les symptômes à la mauvaise santé. Cela semble évident à première vue. Ainsi, selon Leriche, « la santé, c’est la vie dans le silence des organes ». Lorsque notre corps ne fait pas parler de lui, ne présente aucun symptôme et coopère avec nos exigences, nous considérons alors que nous sommes en bonne santé. Mais, nous l’avons compris, cette définition un peu simpliste ne correspond pas vraiment à la réalité.

En réalité, santé et maladie sont les deux faces d’une même pièce. Elles se complètent et s’équilibrent comme le jour et la nuit, ou l’inspir et l’expir.

La santé n’est donc pas un état fixe et stable. C’est un équilibre dynamique en constant réajustement, une alternance entre phases de déséquilibre et phases de rééquilibrage. En effet, la vie nous déstabilise et nous challenge. Elle nous pousse à évoluer et à nous transformer. Nous sommes donc responsables de maintenir un équilibre dynamique pour rester en santé. Car, au final, qu’est-ce que l’équilibre parfait ? C’est la mort.

Une de nos plus précieuses compétences pour maintenir cet équilibre dynamique est de savoir rester en mouvement, d’apprendre à surfer sur les vagues de la vie plutôt que de nous figer. Cela implique le mouvement physique, mais aussi émotionnel (avec l’évacuation des émotions enkystées), mental (avec la souplesse de revisiter nos vieilles croyances), de rester en progression et en évolution. Si nous cessons d’accompagner le mouvement de la vie et que nous gardons trop de toxines émotionnelles, alimentaires, mentales ou énergétiques, nous tendons alors vers le déséquilibre et la maladie.

6. Virus, vibration et information

« Tout autour de nous se réduit en dernière analyse à un assemblage de molécules de densités variables; à une combinaison d’électrons, de protons et de neutrons esquissant un incessant ballet aux figures complexes. Tout est atomes. Tout est énergie. » écrit le Dr Jill Bolte Taylor.

Ainsi, l’être humain est un être d’énergie et d’information baignant dans un océan d’énergie et d’information. Les virus, microbes et bactéries n’échappent pas à cette règle. Ils sont eux aussi vibration et information.

Une personne en parfaite santé vibre à une certaine fréquence et se situe au-dessus du champ de la maladie. Ainsi, elle peut cohabiter avec des fréquences inférieures sans être impactée, exactement comme nous le faisons avec le monde invisible peuplé d’entités vibrant à différents niveaux.

Lorsque pour une quelconque raison, nous baissons en vibration, nous entrons en résonance avec des égrégores moins sympathiques, y compris avec les maladies. Plus le taux baisse, plus la maladie aura tendance à être grave.

En outre, lors d’une interaction entre deux individus, un échange d’énergie et une influence a lieu. Celui qui a l’énergie la plus forte va dominer l’échange. Ainsi, si la déprime de Paul est plus forte que la joie de Johanna, Paul impactera négativement Johanna, et la fera baisser en vibration. A l’inverse, si la joie de Johanna est plus forte que la déprime de Paul, celui-ci repartira gagnant de leur échange. On parle ainsi de contagion vibratoire entre individus.

Selon certains médecins, cette contagion vibratoire pourrait donc être un des moyens par lesquels la contagion microbienne et virale pourrait se produire…hypothèse intéressante et plausible dans le cadre du nouveau modèle de réalité ! Ainsi, dans ce paradigme, les infections peuvent s’expliquer à plusieurs niveaux de réalité, qui ne se contredisent pas mais se complètent.

En conclusion…

☯️Le symbole du Yin et du Yang le montre bien, rien n’est 100% polarisé dans le positif ou le négatif, tout s’entremêle, tout est mouvant, en interaction et se transforme en permanence. Nous sommes nous-mêmes en interaction constante avec le monde microbien.

Ainsi, les microbes et virus peuvent nous tuer, mais ils peuvent aussi nous guérir et nous élever.

Nous ne pouvons pas éradiquer les virus. Il est beaucoup plus sensé d’apprendre à vivre en harmonie avec eux, en nous responsabilisant par rapport à notre terrain, et en restant dans une approche dynamique de la santé sur tous les plans : physique, émotionnelle, mentale et spirituelle.

Tant que la majorité de l’humanité se maintiendra dans le modèle matérialiste et sa vision réductrice de la vie, nous ne pourrons pas avoir une perception juste de la maladie, et nous ne pourrons pas non plus bénéficier de notre véritable potentiel de guérison.

Une transformation radicale de notre rapport à la santé, et finalement, à la vie elle-même, est en cours actuellement. Nous dépasserons alors le modèle guerrier caractéristique des temps anciens, pour accéder au nouveau paradigme de l’être humain souverain, responsable et en harmonie avec son environnement 🙂 !

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4 commentaires

  1. chautemps

    Article très intéressant qui apporte de sérieuses informations et explications aux dysfonctionnements de la santé en général. Tout n’est pas nouveau mais j’apprécie votre lecture holistique de la vie, du microcosme humain et des raisons à l’origine de ses perturbations. Quelle belle évolution de voir les choses ainsi, merci!

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